samedi 8 octobre 2011

Le coup de la panne

Une semaine sans post sur ma vie palpitante, c'est très long, j'en suis consciente. Mais n'ayez crainte, je ne suis pas morte ou rentrée en France. C'est juste que j'ai maintenant deux boulots, et que c'est pas tout, mais faut caser une sieste au milieu, donc j'ai moins de temps libre.

Une fois n'est pas coutume, vous allez comprendre tout de suite le titre de cet article. Vous avez je pense tous connus ce moment où vous vous dites "tiens, faudrait que je fasse le plein", mais pour une raison obscure, vous ne le faîtes pas. Dans les circonstances qui nous intéressent, la raison obscure, c'est juste qu'en rentrant du premier boulot, je me suis dit qu'il faudrait que je fasse le plein en partant pour le second, et en partant pour le second, ben j'ai oublié.

Pour ceux qui voient venir la chute, bien qu'elle soit vachement subtile, je précise quand même que ma jauge ne fonctionne pas. Je n'aime pas être dans le rouge, mais forcément, quand on ne sait pas où est le rouge, on peut s'y retrouver par accident. Et donc, ça n'a pas raté : en arrivant à Phu My Hung, la moto a commencé à hoqueter. Là, je me suis dit "ça craint". Quand elle s'est arrêtée et n'a plus voulu redémarrer 300 mètres plus loin, j'ai trouvé que le temps où ça ne faisait que craindre était vachement agréable.

Dans mon malheur, j'ai quand même eu de la chance. Il se trouve que mon deuxième travail est juste à côté du premier, et que pour y aller, je roule essentiellement sur une grosse route, sur laquelle il n'y a pas l'ombre d'une station-service sur 5 kilomètres. Si j'étais tombée en panne au milieu de ça, j'aurais été tellement vulgaire qu'on m'aurait probablement jetée en prison. Mais non, je n'ai eu à pousser la moto que sur 500 mètres, jusqu'à l'école, dans laquelle vit la sous-directrice, qui était là. Donc j'ai abandonné la moto là, et je ne suis même pas arrivée en retard au second boulot. Retour à la maison en taxi, avec l'objectif "moto qui démarre" remis au lendemain.

Le lendemain, j'ai donc pris le bus, qui me l'a fait payer en me faisant poireauter plus d'une demi-heure, avec ma bouteille d'essence.

Fig. 1 : une bouteille d'eau pleine d'essence près de l'objet du crime
 
Il est à noter que quand je me suis pointée à la station essence avec ma bouteille d'Evian locale, le pompiste n'a eu aucun problème à la remplir. Ce qui n'empêche que je n'étais pas hyper rassurée de trimballer ça. Bref. 
Fig. 2 : l'ouverture du réservoir d'essence
 
Oui, alors j'avais déjà fait le plein une fois, donc je savais où était l'ouverture. Sinon, je pense que j'aurais pu commettre un impair.
Fig. 3 : remplissage du réservoir qui était effectivement à sec, en prenant soin d'en mettre partout à côté
 
Petit incident sans conséquences donc, si ce n'est que j'ai maintenant une vague idée du nombre de kilomètres que je peux faire avec un plein. On apprend de ses erreurs parait-il.
Il est à noter que je n'avais même pas embarqué d'homme à abuser. Mais ce fut une bonne répétition générale au cas où je voudrais utiliser cette tactique dans les temps futurs.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire